Le nouveau nom, Elena Ferrante

Le nouveau nom, Elena Ferrante

Second plongeon dans la suite Napolitaine d’Elena Ferrante, et que dire sinon que c’est toujours aussi prodigieux ? Elena Ferrante a vraiment une écriture magique qui fait qu’une fois ouverts, ses livres sont impossibles à lâcher, ses personnages sont tellement vivants qu’ils continuent à exister une fois l’histoire terminée. Et puis, franchement, cette façon qu’elle a de finir le volume en laissant le lecteur sur sa faim ! Hélas, pour la suite il va falloir attendre un petit peu… Mais heureusement ce n’est pas grave car dès qu’on replonge dedans tout revient et on se rend compte qu’on n’a rien oublié de Lenù, de Lila et des autres : ces amies prodigieuses sont aussi devenues nos amies et comme avec de vrais amis, quand on se revoit même après longtemps, les choses se font tout naturellement.
Dans ce tome, les deux petites filles ont bien grandies et se retrouvent aux prises de la vie d’adulte, avec toutes les difficultés que cela implique, le mariage, les enfants, l’amour, la réussite sociale et le désir d’accomplissement personnel. Résumé comme ça on pourrait croire que nous voilà face à un roman un peu mièvre destiné aux ménagères de tous âges mais ce serait justement fort mal connaître la magie “Ferrante” qui transforme cette histoire simple en tornade de sentiments et surtout qui sait analyser avec une précision stupéfiante les motivations secrètes de ses personnages. Par ailleurs, son regard sur la société italienne des années soixante se fait de plus en plus lucide et sans concession, particulièrement en ce qui concerne la situation des femmes issues des classes populaires napolitaines, pauvres mais débordantes de vie et d’énergie, prisonnières des mirages du mariage ou de ceux de l’émancipation culturelle.
Bref, je suis une fan inconditionnelle de cette série, j’attends la suite de pied ferme et pour conclure je dirai que ça m’a donné une fois de plus TROP ENVIE D’ALLER À NAPLES !!!


Une p'tite phrase au hasard : 

" Toute la vie, on aime des gens qu'on ne connaît jamais vraiment. "

Quatrième de couverture : Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino. Le nouveau nom est la suite de L’amie prodigieuse, qui évoque l’enfance et l’adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d’un monde, Naples et l’Italie, et d’une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.

Le nouveau nom, Elena Ferrante

Commentaires